« Sérieusement c’est peut être une mauvaise idée ! ». Lui conseilla son meilleur ami qui assit sur son lit tentait de la convaincre que le changement ne serait pas une si bonne opportunité que cela. Ces derniers temps la seule chose qu’elle désirait c’était de passer inaperçu et ce changement de tête n’était en effet peut être pas de rigueur. Se laissant tombé sur un tas d’oreillers, Aaron toisait sa meilleure amie d’enfance dans une étrange lueur comme si elle doutait encore de ces propres pensées ou encore de ses propres dire à lui. Il replongea derechef dans son bouquin poussiéreux en secouant doucement la tête un air las sur ces traits implicites. A son tour, la belle se contenta de soupirer et fixa son interlocuteur du regard. Après quelques secondes de silence, il finit par rompre cette quiétude étrange qui emplissait de plus en plus la pièce. Le blond posa son livre sur le coté du lit, croisa les bras sur sa poitrine, un rire narquois dessinait sur ses lèvres. « Qu’est ce que j’ai dit encore ma belle ? ». Les prunelles expressives de la brunette lui firent passer le message. Pas besoins de doutes entre eux, d’explications, leurs regards sincères et croisés faisaient le travail à leurs places. Skandar se contenta d’esquisser un maigre sourire et se leva pour regarder par la fenêtre de sa chambre où seul le paysage de son enfance était témoin de son évolution. Elle croisa les bras sur sa poitrine tout en fixant l’horizon qui déclinait au fur et à mesure des minutes bien qu’elle pouvait sentir l’expression de son visage posé sur sa personne. « Ces derniers temps je me pose pas mal de questions … ». Répliqua-t-elle soudainement d’une voix lointaine et chuchotée. Expliquer sa manière de penser lui paraissait complètement impossible voir ridicule en un sens, mais après tout pourquoi s’en faire. « Il est rare que tu poses tant d’interrogation et de manière générale quand tu le fais c’est quelque chose te tracasse. Je me trompe peut être ? ». L’avait il interrogé tout en mettant ses deux mains derrière son sa tête, un air décontracté affichait sur son expression faciale. C’était bien du Aaron tout craché, la détente et je m’en foutisme assuré ! Tournant légèrement le visage en direction du lit où siégeait son meilleur ami la Gallagher haussa les épaules tout en rigolant d’un rire sous cape. Elle s’avança vers lui et se lova au creux de ses bras tandis qu’il la serrait un peu plus contre lui. La jeune femme pouvait sentir le cœur de son camarade de toujours battre sous son oreille droite, comme une mélodie de tambour qui résonnait à l’unisson d’un seul et même bruit. Le blond déposa tendrement sa tête sur la chevelure massive et ondulée de la mystérieuse qui se ferma les yeux pour apprécier la quiétude nouvelle que lui offrait son voisin. « Tu ne fais pas fausse route, c’est juste que je ne sais pas j’ai un mauvais pressentiment c’est tout. ». Ses paroles avaient été prononcées de manière lentes et quelque peu murmurées. Ensemble ils avaient toujours formés une seule et même entité comme des frères et sœurs qu’ils n’étaient pas. C’était étrange et parfait à la fois, pas d’ambigüité, pas d’erreurs, pas de non dit juste eux au milieu d’une existence. Un pilier fort et uni que la belle avait peur de voir s’éteindre comme un soufflement de bougie lors d’une festivité d’anniversaire tout simplement parlant. Dès lors, elle sentit l’étreinte du musicien se resserrer autour de sa taille, comme pour lui faire promettre une parole et également la réconforter. Les paupières closes, Skandar enfoui son visage dans la chemise de son ami des quatre cent coups, un parfum de pin s’évaporant de ses vêtements. « Toi et moi on sait que l’on vaut. Et on sait surtout que rien ne peut arriver à notre amitié, pas après ce que l’on a essuyé ensemble. Ne t’en fais, je suis pas près de partir si c’est ce que ton impression te faire penser. ». Ses dires étaient clairs, précis et sincères. Cependant la voix calme d’Aaron s’assombrissait à mesure qu’elle trouvait le sommeil, ne formant presque qu’un écho sonore dans sa conscience. La fatigue la rattrapant, elle dormait sereinement dans les bras d’un jeune homme qui en fit de même un sourire malicieux et tendre aux commissures de ses lèvres.

« Quelques jours ont passés comme une tempête de sable depuis que tu nous as quitté. Je ne sais plus vers qui ni vers quoi me tourner alors pour ne pas rompre notre promesse je poursuis l’écriture de ces missives futiles à souhait. Rester alors que l’un d’entre nous est parti, c’est plutôt étrange. Autrefois alors que le temps était monotone au dehors, et que les arbres couverts de mousse verte épousaient à merveille les gouttelettes d’eau de la pluie tombée, et que le froid d’hiver régnait en maitre sur la nature, ta présence me faisait tout oublier de la déchéance naturelle. Mains autour de ma taille, tête au creux de tes bras, genoux serrés contre ma poitrine, prunelles rivaient sur l’horizon des nuages, nous nous promettions de toujours être là, l’un pour l’autre en tant qu’amis comme les frères et sœurs que nous n’étions pas. La brise glaciale d’un vent de Verlaine vint alors se jetait dans ma chevelure d’un brun farouche que tu ne cessais de toucher parce qu’elle avait un parfum de cannelle, une senteur qui s’occulte facilement avec le temps. A l’image d’une valse à trois temps, j’essaie de me remettre en mémoire les nombreuses promesses que nous avons dérobées au pouvoir de l’existence humaine. Ne plus te voir ne satisfait pas ma conscience, et la sentence du coupable de ta montée aux cieux - dont je crois guère la subsistance - n’apaise pas le moins du monde les nombreux maux qui font de l’ombre au vestige de notre passé commun. Tu sais combien j’aime le hasard et son sens de l’aventure, mais savoir ton souvenir loin de moi, loin de mes pensées me rend réticente face à la croyance pure et simple de ton souvenir. Je suis une piètre amie pour tenir de tels propos, pour autant je devine pour croire, et tout en continuant de te deviner je ne te vois toujours pas. La mort semble dure, lente mais salutaire à celui qui semble la vivre, du moins c’est ce qu’en rapporte certains auteurs, certains philosophes. Toi et moi étions un puzzle de malice et d’audace ; et ces morceaux de puzzle constituent nos vestiges antérieurs communs. Le sourire ambiguë aux coins des lèvres j’espère encore pouvoir saluer et honorer ta mémoire, du moins je le fais de mon mieux. En ce mois de février, je t’écris de nouveau une lettre comme si rien n’avait changé à nos habitudes coutumières. Mes yeux scrutent toujours un horizon bondé de nuages aux couleurs cotonneuses et claires, mais c’est seul, dos calé à un arbre centenaire que repose mon corps qui se gèle au fur et à mesure des minutes. Les bourrasques excessives du froid me picorent les joues en ce moment précis où je couche sur papier mes pensées personnelles. Je vais devoir mettre fin à l’encre qui coule de ma plume pour ce jour. Infiniment amis. Infiniment liés. Infiniment nous. Infiniment nous liés à l’amitié. Je t’adorais au passé, je t’adore au présent, je t’adorerai dans un futur idyllique. »

Elle leva ses prunelles embrumait par les larmes vers le ciel qu’elle avait toisée quelques instants auparavant. Tous les jours - ou presque - elle continuait de lui envoyer des lettres, des lettre envoyées et destinées au ciel, un endroit qui désormais demeurait le refuge de l’être le plus cher à son cœur. Ils avaient pour habitudes de tout partager, de tout se dire sans rien se cacher. Et au c’est au travers de quelques esquisses cachetées sous missives que la belle parvenait plus ou moins à faire le deuil de son meilleur ami. Fermant désormais les yeux face à la pierre tombale d’Aaron, elle tenta de respirer afin d’évacuer la liberté de son stress intérieur. Quelques instants plus tard, une main délicate et prudente se déposa sur l’une de ses épaules, un geste qui fut néanmoins accompagné d’une voix coutumière et protectrice à la fois. « Skany. Tout va bien ? ». Cette voix quotidienne avait également rythmée son enfance lorsqu’elle était une fillette, une voix qui respirait la protection et la sécurité à la fois. Derechef, la Gallagher reconnu sans grand surprise apparente l’identité de son frère ainé, celui avec lequel la complicité se faisait le plus naturellement du monde. Elle se contenta d’hausser lentement la tête d’un air vide et sens expression apparente, un maigre sourire sur son visage sans émotion. « Oui ne t’en fais pas, je vais bien. ». L’ainé de sa fratrie déposa son bras autour de ses épaules, en esquissant un rire moqueur et cartésien du bout de ses lèvres. « Te voilà en petite tête blonde maintenant ? ». Malgré la situation de tristesse et de souffrance qui régnait en elle à ce moment précis, le timbre de voix communicatif de son frère se propagea jusqu’à elle de manière tout à fait naturelle. « Un pari stupide que je n’ai pas eu le temps de faire … et sur un coup de tête … ». Elle n’eut guère le temps de poursuivre sa phrase que les larmes firent de nouveau leurs apparitions sans prévenir. Se laissant aller au chagrin de la perte de son camarade d’autrefois, elle se refugia dans les bras de Vadim tandis que dernier serrait sa petite sœur pour lui offrir un soutien présente et protecteur. « Ca va aller Skandar. ». Lui avait il murmuré en écho à ses sanglots étouffés. La liberté du ciel c’était peut être une liberté nouvelle pour les vivants de continuer à avancer et vivre sous les yeux étoilés des défunts. Il y avait d’autres façons diverses pour les séparaient tous les deux, et la perte d’Aaron avait changé à jamais la jeune femme qu’elle était. Alors elle ferma de nouveau les paupières, en songeant une fois encore tout au fond de son cœur le souffle de vie de son meilleur ami. Dès lors, elle entendit de nouveau les battements du cœur du défunt battre sous son oreille. Il vivait en elle et elle au travers de son propre être.

Un jour blonde et un autre brune. Elle avait finit par mettre un terme à ce changement de coloration concernant sa chevelure préférant garder ce qui la caractériser de part nature singulière. Elle ne savait plus réellement dans quelle secousse elle se sentait vivre, elle ne savait pas non plus comment tourner sa conscience colérique, mais en revanche elle savait comment tournait son monde actuel. Repoussant les couvertures au bout de son lit, elle se leva un peu trop brusquement à son gout et elle eu quelques secondes de vertiges et de maladresses. La musique tonitruante de son frangin venait de la réveiller haut la main, et haut le son pour un week end il abusait un peu. Elle sortit en trombe de la chambre lorsqu’elle remarqua que son colocataire de frangin était en compagnie de son ami. Non rectification, Vadim avait laissé son invité en solitaire dans l’appartement qu’ils partagés tous les deux. Elle se pinça les lèvres, et pause derechef ses yeux sur sa tenue de nuit : un short court et un débardeur, un pyjama classique en somme, une situation peu commune en somme également. S’avançant vers le salon, elle attrapa rapidement son gilet qui gisait sur l’accoudoir du sofa et l’enfila lorsque l’inconnu répliqua d’une voix communicative et amusé à la fois. « Désolé, Vadim est sorti il y a quelques instants, histoire de filles sans aucun doute. ». Lui avait il dit tout en s’avançant vers elle pour lui offrir un poignet de main en guise de salutation. Geste basique pour l’un des amis de son frère, après tout, tout son entourage amical savait se tenir mais sans mot dire, Skandar parvenait à déceler chez lui une once d’invisibilité et de mystères. Une impression qui laissait penser qu’il ne paraissait pas aussi limpide que de l’eau de roche en été. Elle arqua un sourcil en fixant cette main tendue, et esquissa un fin sourire narquois aux commissures de ses lèvres. « Superbe pyjama au fait. ». Poursuivit il dans un rictus emplit de malices certain et implicite tout à la fois. La Gallagher se contenta de lever les yeux au ciel et il continua sur une intonation plus sérieuse. « Non plus sérieusement je m’appelle Colton. ». Il semblait avoir reprit le fil de la conversation, et pour lui faire comprendre qu’elle marchait plus ou moins elle glissa sa main dans la sienne et la serra d’une poigne de fer avant de rétorquer. « Skandar, la petite sœur de Vadim juste pour information. ». Elle leva les mains devant elle en signe de drapeau blanc pour mettre un terme à ce sujet de conversation. Le dénommé Colton la suivit d’une œillade mystérieuse et subtile lorsqu’elle se dirigea vers le réfrigérateur pour prendre une bouteille d’eau. « C’est la première fois que je te vois en compagnie de mon frère, d’ordinaire il traine toujours avec sa bande de musicien. ». Le jeune homme soupira en un sourire et revint s’installer au comptoir de la cuisine et s’accouda quelques peu au rebord. « Je suis le nouveau bassiste, si on peut dire cela comme ça. ». A ce moment là, le brun croisa les prunelles de la brunette laissant un silence presque agréable et étrange s’installer. L’universitaire en sociologie hocha lentement la tête, un énième sourire plissé sur sa bouche. « Je vois, alors dans ce cas on sera certainement amené à se revoir. ». Colton allait répliquer en paroles seulement le porte d’entrée s’ouvrit sur l’identité coutumière de Vadim. Ce dernier referma la porte en un claquement sourd et toisa le visage des deux autres. « Les femmes sont impossibles de nos jours ! ». Son exclamation lui valut une expression noire en provenance de sa cadette qui une fois de plus rit sous cape au final. « A ce je vois les présentations sont faites. Colt va jouer dans le groupe et remplacer James. ». Skandar porta la bouteille d’eau fraiche à ses lèvres et acquiesça légèrement avant de reprendre. « Je sais. Bon vous m’excusez mais j’ai à faire, bonne journée. ». Sur cette assertion elle quitta la pièce sous le regard d’un bassiste étrangement ailleurs ou dans ses pensées. L’ainé des Gallagher s’aventura davantage dans la cuisine et en usant d’une voix sérieusement froide il sortit Colton de sa songerie passagère. « Evite de faire souffrir ma frangine Colt. Je te connais assez pour te faire confiance, seulement elle reste ma priorité sur notre amitié alors soit sincère avec elle. ». Il soutint quelques instant le regard de son ami, et reporta une fraction de seconde son attention vers la direction qu’avait emprunté la brune quelques minutes auparavant.

Ses lèvres parcouraient sa peau satiné, et son corps se rapprochait un peu plus du sien à chaque secondes qui défilaient. Colton venait chercher ses lèvres en un baiser enflammé et complice à la fois, puis doucement elle pouvait sentir des frissons lui parcourir la clavicule. Le musicien se redressa légèrement au dessus d’elle, la toisant d’une expression longue et emplit d’émotions qu’elle ne lui avait encore jamais vue. « Qu’est ce qui se passe encore ? ». Lui demanda-t-elle en fronçant légèrement les sourcils. Intérieurement ils redoutaient tous deux que les choses en les dépasse complètement et véridiquement c’était ce qui était en train de se dérouler. Leur relation amicale avait d’abord pris une tournure sexuelle sans aucune complexité ni plus ni moins, mais le sentiment accentué commençait doucement mais certainement à détériorer leur amitié qui avait si bien débutée au départ. Histoire de se défilait d’une soudaine vérité qui s’imposait à lui, Colton embrassa doucement l’épaule de sa partenaire de la devise « sexe entre amis. », avant de venir chercher ses lèvres une dernière fois avec une passion implicite. Il déposa doucement sa main sur sa joue mais elle le repoussa assez fermement pour mettre assez d’espace entre elle et lui. Quelque se passait entre eux, et il est temps peut être d’y mettre un terme avant que le reste de s’ éparpille en mille et un morceau. Skandar se mit assis au bord du lit en tournant le dos à son interlocuteur tandis que celui-ci l’observait tout en arquant un sourcil. « Tu vas me répondre ou bien on doit jouer au jeu des devinettes ? ». Avait elle poursuivit en enfilant son jean d’une voix quelque impatiente et sur la défensive. « Tu me passes mon t-shirt ? ». Reprit elle en lui montrant le vêtement demandé d’un signe de tête. Il secoua le visage mi agacé mi amusé par la situation qu’il ne comprenait plus du tout et lui envoya son t-shirt. « Passe moi ma chemise tu veux bien ? ». Elle rattrapa son habit au passage et tout en l’enfilant elle continua de plus belle. « Alors c’est comme ça qu’on va mettre les choses à plat ? Passe moi mon pantalon, passe moi ton gilet ? Je trouve pas cela très drôle Colt ! ». L’ange rigolard haussa les épaules avant de filer dans la salle de bain, une manière comme une autre de se défiler encore une fois. Impulsive sous le coup de l’énervement, la Gallagher soupira et le suivit en s’accoudant légèrement contre la chambranle de la porte. Croisant les bras, elle reprit sa respiration pour dire tout haut ce qu’elle pensait depuis un certain moment déjà. « On devrait peut être arrêter ce petit jeu, ça rend notre entente presque étrange … Je veux dire toi et moi on s’entend bien et je ne veux pas perdre ça. ». Derechef, le jeune homme regarda droit devant lui avant d’accorder une brève œillade à son interlocutrice. Si elle pouvait savoir les sentiments qui le tiraillaient à son égard, elle finirait pas prendre la fuite, il la connaissait trop bien pour ne pas le savoir. Leur jeu était crétin, mais c’était le leur. Ce jeu les avait tous deux dépassé, et maintenant ils devaient arrêter l’un comme l’autre de se voiler la face. Skandar lui tendit sa chemise qu’il remit sur lui en deux temps trois mouvements, un silence toujours pesant régnait dans l’appartement du Herondale. « Tu as tout à fait raison, on doit y mettre un terme. Je ne peux plus continuer comme ça de toute manière. C’est plus possible, ce petit jeu me consume de l’intérieur. ». Son timbre de voix était posé, froid et peu constant à la fois. La mystérieuse tentait de suivre son raisonnement afin de savoir là où il désirait en venir. Une partie d’elle comprenait ce qu’il voulait dire, mais l’autre moitié tentait de mettre un peu plus de brume sur une vérité qu’elle ne pouvait s’avouer à elle-même. « Je t’aime Skandar. Ça t’effraie et j’en suis conscient. Les gens prétendent que tu es émotionnellement instable et dérangée et alors ? ». Il se retourna et fit glissait ses mains sur ses épaules avant de lui caresser la joue gauche comme pour l’apaiser et la réconforter. Un chamboulement étrange s’empara de sa personne, comme si ses sentiments pour Colton la ramenait sur un chemin de confiance envers l’existence. Le brun colla son front contre le sien, cherchant un signe d’encouragement. Son souffle parcourait sa peau, et les secondes s’écoulaient une à une. « Je ne peux pas … ». Souffla-t-elle en un murmure, une larme venant s’échouait sur sa joue. Elle se recula avant de prendre ses affaires et de quitter le logement de son ami. Il l’avait fait fuir quand bien même il en savait l’issu à l’avance, cependant une confiance nouvelle s’imposa à lui. Skandar ne l’avait pas totalement repoussé, elle ne l’avait pas totalement non plus tourné le dos. Une ouverture sur leur histoire pouvait dès lors encore naitre.