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chambers, skyler
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Tout petit, chacun d'entre nous se faisait une idée de la vie. On la voyait heureuse, amusante, tranquille, ... Mais au fond de nous, on savait qu'on se trompait totalement. Nos parents ne cessaient de nous répéter que la vie qui s'offrait à nous allait nous chérir et nous accueillir les bras grands ouvert et à vrai ils ne se sont pas vraiment trompés. Mais quand on regarde dans la rue, les centaines de gens chercher désespérément un peu de nourrir et mendier un peu d'argent, on se rend vite compte que la vie ne nous aide pas et qu'elle ne nous apporte que du malheur. Mais heureusement, ici, nous ne faisons pas partie de ce monde. Oh non et à vrai dire, nous avons énormément de chance. La vie nous sourit, nous offre du travail et un bon salaire. Je dois dire, que je suis bien tombée. Du moins, c'est ce que je croyais jusqu'à la mort de mon père.

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« Skyler. » « Oui maman ? » Son regard était vide, dépourvu de vie. Sur ses joues, une larme allait terminer sa route sur la robe en soit de sa mère. Le téléphone en main, elle me regarda profondément. C'est alors que je compris. « Ne me dis pas que .. » « Ton père est mort. » Un silence s'installa entre elle et moi. Détruite par la douleur, je ne pensais pas qu'une douleur pareille existait. Mais il faut croire que si. Mes jambes ne tenaient plus, tout mon corps tremblait. Je m'écroulai sur le sol avant de pleurer à chaude larme. Ma mère me releva et me prit dans ses bras. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Elle poussa un petit soupire. On prit place dans le canapé. « Un accident de la route ma belle ... Je ne cessais de lui répondre qu'un jour, il allait finir par se tuer à rouler trop vite. Il ne m'a pas écouté. À vraie dire, il ne m'écoutait jamais. Tu sais comment était ton père. » Je hochai la tête. « Mais .. Mais comment on va faire maman ? » Oui, comment est-ce qu'on allait faire ? On avait beaucoup d'argent, c'est clair et net, mais cet argent, c'était mon père qui le gagnait. Ma mère, elle ne travaillait pas. Depuis qu'elle et mon père se sont mariés, elle ne cesse de vivre sur son compte. Et mon père, fou amoureux de ma mère, la laissait faire. Même moi, même moi qui déteste travailler, je me suis trouvée un petit job de serveuse car, il ne faut pas croire que je suis stupide, loin de là. Je sais ce que la vie me réserve. Elle ne sera pas toujours rose, la preuve. Il était donc grand temps que j'essaye de gagner mon propre argent. Mais serveuse, qu'est-ce que ça peut bien rapporter, hein ? Pas grand-chose allez-vous me dire. Mais ici, l'argent ne se compte pas. Et ça, ma mère l'a très bien compris. « On y arrivera ma puce. J'essayerai de commencer à travailler, je te le promet. »

◮◮◮

Mais ma mère n’a même pas cherché à travailler. Je lui en voulais et elle le savait. Il est vrai qu’elle calma, quelques fois, ses dépenses, mais il y avait d’autres choses à payer et ça, elle ne s’en rendait même pas compte. Je n’en pouvais plus. Et puis un jour, elle débarqua à la maison avec un homme. « Erin, je te présente Charles. Il fera partie de notre vie maintenant. » Charles. Déjà le prénom j’ai tout de suite compris que, cet homme, devait être un millionnaire. Je ne me trompais pas. Il faut croire que ma mère a vite oublié mon père. Je la détestais de plus en plus. Mais elle ne s’en rendait pas compte. Moi, j’étais toujours détruite, c’est à peine si je sortais de notre grande villa. Le seul que je voyais régulièrement, ce n’était autre que mon meilleur ami. Mais quelle histoire avec celui-là. On se connaît depuis tellement longtemps. Je l’aime comme je le déteste. Lui et moi, on ne cesse de se chercher des poux, de s’engueuler pour un oui ou pour un non. Mais au fond, je suis dingue de lui.

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« Il m’énerve. J’en peux plus. » « Qui, ton Charles là ? » « Oh oui ! Et dire que ma mère est folle de lui. Folle de son argent plutôt. Elle aussi elle m’énerve. » « Mais oublie le hein. » « Comment veux-tu ? Il est vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec ma mère. » Assis sur des chaises longues en face de l’immense piscine, lui et moi, on parlait. J’adore lui raconter ma vie, lui dire tous mes plans de bataille, lui raconter mes histoires de cœur, … « Mon père me manque, tu sais. » « Je ne sais rien faire pour le ramener tu sais. » Mon regard se noya dans l’eau de la piscine. Un petit soupire s’échappa de ma bouche. Et puis un moment, il continua la conversation. « Au fait, tu ne sais pas qui j’ai vu hier. » « Qui donc ? » « Rosie. » « Oh, super. » Je levai les yeux au ciel. Rosie, je ne la supporte pas. Cette fille, c’est le diable en personne. On a beau tous être riche ici, ce n’est pas pour autant qu’on s’aime tous. « On a couché ensemble. C’est un putain de coup. Wow ! » Je senti mon cœur battre, battre de plus en plus vite. Il a couché ave Rosie. Avec cette p*te de Rosie. Je rêve. Dieu, dite moi que je rêve. « Je la revois ce soir. » Aucun mot ne sorti de ma bouche. Je déteste quand il joue à ça, je le déteste tout court. Il sait à quel point je déteste cette fille qui ne cesse de lui faire des avances. A vrai dire, je déteste toutes les filles qui lui font des avances. « Dégage de ma maison. » « Pourquoi ? » « A ton avis. DÉGAGE JE TE DIS. » « Tu sais que tu es sexy quand tu t'énerves ma belle ? » « Je m'en fou d'être sexy. Dégage. » Il quitta donc la villa avec un petit sourire vainqueur sur son visage. Il veut jouer à ça ? Alors on va jouer. Je vais lui faire mal, comme lui il me fait mal.

c'est clair ! je viens justement de regarder l'épisode six de tlg, vivement le 7

merci Audrey d'amour !

ET EMMA ALORS
merci Vendela