Mercy-Ann Fawkes
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 |  Sujet: (M) GOSLING ϟ But all you brought me was a heart full of pain. Dim 25 Sep - 16:01 | |
|  - Citation :
adam, nom au choix
nom(s) ∆ au choix. prénom(s) ∆ Adam (deuxième prénom possible). surnom(s) ∆ au choix. âge ∆ vingt-six ans. lieu de naissance ∆ Londres, Angleterre. statut civil ∆ célibataire. études/métier ∆ actuellement sans emploi. groupe ∆ the reason. avatar ∆ Ryan Gosling. traits de caractère ∆ infidèle, rancunier, pessimiste, intelligent, séducteur, sensible, aimable, amical et fier.
Adam est quelqu’un de très imprévisible qui peut passer d’un sujet de conversation à un autre en très peu de temps. On lui reproche aussi souvent sa franchise ; ce qui peut aussi être considéré comme une qualité chez quelqu’un. Pour son histoire, sachez qu’elle est assez libre, mais je pensais qu’il pourrait avoir vécu quelque chose durant son enfance qui lui rend si volage (peut-être un mauvais exemple de la part de son paternel – ce sont souvent les exemples) et si peu confiant. Qu’il est des frères ou sœurs, peu importe. J’aimerais aussi que les quelques traits de caractère soient respectés puisque sinon, le personnage n’aurait pas lieu d’être. Il n’est pas très compliqué en lui-même et en cas de questions, il ne faut pas hésiter à me contacter. ❧ IT'S ONLY YOU AND MEEn réalité, t'as peur. C'est pour ça que tu fuis. T'as peur parce que, avec moi, tu sais que c'est pas comme avec les autres gars. Moi, tu m'aimes réellement et ça te fait flipper parce que, aimer quelqu'un, c'est lui donner la possibilité de nous briser le coeur. Je le sais très bien parce qu'en ce moment même t'es en train de briser le mien.
« Bon, alors j’imagine que ce n’est pas la peine de te demander quel film tu veux aller voir. On a plutôt le choix. » Il leva la tête pour regarder les films à l’affiche. Il n’y en avait que deux. Je m’efforçais de garder les yeux fermés pour avoir la surprise et aussi parce qu’il me l’avait demandé. « Je ne sais pas Adam. Qu’est-ce qu’il y a ? » Un long silence prit ensuite place. Je le cherchais avec mes mains. « Ce n’est pas drôle tu sais. Je ne vois rien. » Je l’entendis lâcher un rictus qu’il devait retenir depuis pas mal de temps. « Désolé, j’étais entrain de regarder une belle femme. Elle a choisi un film en noir et blanc, on ferait mieux de la suivre. » Je rouvris derechef les yeux pour vérifier ses dires. Effectivement, il y avait une femme au guichet, mais elle semblait un peu trop vieille pour lui. « Ce n’est pas drôle. » « Oh, vu ta réaction, je trouve que si. » Son bras entourait le mien et déjà, nous nous retrouvions dans la salle obscure. Il n’y avait pas tant de personnes que cela et tant mieux, j’étais du genre agoraphobe. « Avoue au moins que tu en as pris un au hasard. Je promets que c’est la dernière fois que j’accepte que tu m’invites au cinéma. C’est toujours la même chose. » Il joua avec une mèche de mes cheveux et se mit à sourire. Néanmoins, il ne pipa mot. Moi-même je savais que je disais toujours ça et qu’au final, appréciant sa présence, je finissais toujours par accepter. Un peu comme une drogue dont on ne peut pas se passer malgré toutes les blessures que cela peut occasionner. Adam n’est pas de ces hommes qui se contentent d’être avec une seule femme et même nous étions proches depuis longtemps, je ne voyais aucun changement s’occasionner. Dans un sens, j’aurais dû m’en réjouir ; je l’appréciais pour ce qu’il était et une modification quelconque pourrait alors tout compliquer. « Tu ne m’as dis ce que tu faisais chez toi, au fait. T’as surgi de nulle part jolie blonde. » Effectivement, j’étais venue à Londres tout à fait par hasard. Ou peut-être pas tant que ça, enfin de compte.
« Alors, tu as aimé ce film ? » Les yeux rougis, je n’en pouvais plus. Les comédies romantiques me faisaient toujours cet effet, encore plus lorsqu’il s’agit de tragédie. Au final, quelqu’un meurt et le plus souvent, il s’agit de la femme qui était éperdument aimé d’un homme charmant. « Je préfère les films d’horreur. » Ce n’était pas le cas, mais je me plaisais à le faire croire. « Bon, trêve de plaisanterie. Je pense que tu devrais te résoudre à m’inviter autre part la prochaine fois. » Nous étions entrain de marcher en direction du parking où était garé son véhicule. Chaque dimanche de chaque mois nous allions en ville, pour aller au cinéma. C’était une routine dont je ne me lassais pas, mais je voulais aussi voir autre chose, découvrir d’autres horizons à ses côtés. Il y avait tellement de faces de Londres que je ne connaissais pas et que je me réjouirais de connaître. Une fois de plus, il laissa le silence planer entre nous. J’en concluais que ça lui plaisait ainsi et qu’il n’était pas apte à changer cette habitude. Une fois dans la voiture, je m’attendais à tout sauf à la discussion qui allait suivre. « Sérieusement, Ana, qu’est-ce que tu fais ici ? T’es genre une sérial killeuse qui cherche à m’amadouer pour se cacher. Je t’assure, tu réussis ton coup. » Pas une seule fois j’avais osé lui lancer un regard, me contentant simplement de regarder droit devant moi. Il réitéra sa question cependant. « Explique-moi. Une américaine ne vient pas ici pour rien, ne se fait pas une petite vie tranquille quand tout semble aller pour le mieux chez elle. » Il n’avait pas fallu grand-chose pour me faire sortir de mes gonds. « Justement, tu ne sais pas si ça va Adam. Peut-être que non, peut-être que si et si je n’en parle pas c’est sans doute parce que je ne veux pas que tu saches. » « Alors tu ne me fais pas confiance ? » « On va vraiment avoir cette discussion ? » Apparemment oui. Il ne décrochait pas son regard du mien et j’en étais mal à l’aise. « Il n’y a que les gens malheureux qui prétendent être heureux. Maintenant, ramène-moi chez moi s’il te plait. » Il le fit sans rien de dire plus. Et je ne l’ai pas revu pendant plusieurs semaines. Un silence qui me donnait envie de partir. Et ne plus jamais revenir.
- Spoiler:
→ Le final à cette histoire est que Mercy et Adam ne se sont jamais revus après cette discussion. Pas un seul coup de téléphone, même pas un seul message. Ils ont juste mis fin à leur amitié du jour au lendemain tandis qu’il pensait qu’elle n’avait pas confiance en lui.
Ce qu’il faut savoir c’est que Ana a fais un séjour à l’hôpital après une dépression ; ne supportant plus la présence de ses parents, elle a décidé de partir, sans rien. Ce qui explique notamment sa présence à Londres où elle a, finalement, retrouvé sa grand-mère qui lui a été d’un grand secours tout comme Adam qui, contrairement à ce qu’il pense, l’a aidé à remonter la pente et à rester au même stade de guérison. En mettant fin à leur relation, ils se sont détruits mutuellement, mais n’ont pas changé pour autant. Il ignore où elle se trouve, tout comme elle ignore ce qu’il fait actuellement, ni s’il fréquente quelqu’un. C’est une erreur de numéro qui va faire en sorte qu’ils échangent quelques mots pendant lesquels il comprend qu’elle est retournée chez elle. Donc, sans rien lui dire, il décide d’aller à Urbana pour tenter de trouver réponses à ses questions.
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