07h30 — Je me réveillais en sursaut ce matin. Mes yeux grands ouverts, la sonnerie d'alarme de mon réveil venait de me faire manquer la fin de mon rêve si merveilleux, pour venir à me ramener bien vite à une réalité bien plus terrifiante. Je n'avais que très peu dormi cette nuit que déjà il fallait que je me lève afin de commencer une nouvelle semaine de cours. La nuit avait été courte et pour cause j'avais fait la fête une bonne partie de la nuit, jusqu'au petit matin devrais-je même dire, je ne pouvais m'en prendre ainsi qu'à moi même. Enfin bref tout ça pour vous dire que ce matin ce n'était pas la grande forme. Restant encore quelques minutes blottit sous mes draps, je luttais intérieurement pour me lever car je ne pouvais pas risquer de me faire virer en loupant un nouveau jour de cours. Grimaçant à cette idée, je m'étirais de tout mon être le long de mon lit avant de poser les pieds sur le sol de ma chambre. Encore un peu alcoolisée de la veille, je ressentais un léger mal de crâne tout en me dirigeant vers ma cuisine. Là j'attrapais un grand verre que je remplissais d'eau avant de prendre dans un tiroir un cachet pour le mal de tête et de l'avaler d'un trait. Cherchant ensuite à me rassasier j'ouvrais le frigo devant lequel je restais sans vie durant de longues minutes avant de le refermer sans même y avoir attraper quelque chose, pour finalement opter pour un simple café serré qui aurait le don de me redonner un petit coup de pêche, du moins c'est ce que j'espérais. Je mis ainsi en marche la machine à expresso, pour ensuite venir à me diriger vers la salle de bain. Là, je laissais tomber le seul vêtement que je portais en me réveillant, à savoir une robe de nuit, pour venir à me glisser sous la douche. Les jets ruisselants maintenant sur mon corps, je fermais les yeux quelques instants, profitant de cette sensation agréable. C'est seulement vingt longues bonnes minutes plus tard que j'en ressortais, mon corps entouré d'une simple serviette. De retour dans la cuisine je posais mon regard sur l'horloge qui affichait déjà huit heures, dans une heure je devais être à l'université, prête à affronter une longue journée … et si je ne voulais pas être en retard valait mieux que je prenne les choses en main tout de suite. Buvant ainsi d'une traite le café que j'avais précédemment préparé, je filais à toute allure dans ma chambre où le moment fatidique de ma journée aller se déroulait. En effet, il fallait que je choisisse ma tenue, ce qui ne s'avérait pas forcément évident. Regardant par la fenêtre, j'apercevais que déjà le soleil était au rendez-vous, de quoi me donner le sourire. Cherchant alors la tenue idéal, je laissais tomber plusieurs vêtements sur mon lit avant de finalement opté pour une tenue simple mais efficace. Un petit short en jean qui laissait une jolie vue sur mon fessier et mes jambes fines et musclées, un débardeur de couleur crème avec un petit décolletée et une mini veste en jean histoire de rester tendance. Aux pieds j'enfilais une paire de spartiates à la mode. Fin prête, je filais nouveau dans la salle de bain où je venais à sécher mes cheveux, avant même de les lisser. Jetant un dernier coup d'oeil dans le miroir de la salle d'eau, je m'envoyais un clin d'oeil admiratif, satisfaite de mon image. Il était maintenant huit heure trente et avec un peu de chance je pourrais éviter les embouteillages et être à l'heure, tout en m'arrêtant prendre un café au Starbucks du coin. Ni une ni deux je quittais ainsi mon domicile laissant derrière moi un bazar assez important ...

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La journée avait été longue, très longue même. Et même si j'avais apprécié mes premières heures de cours, je m'étais par la suite terriblement ennuyée lorsque nous étions venus à étudier un sujet que je connaissais déjà sur le bout des doigts … la mode. Enfin bref, une journée de cours banale, comme les autres, sans grand bien intérêt. Rien de bien palpitant, mis à part peut-être l'invitation d'une de mes amies qui m'avait proposé de la retrouver le soir même dans un bar pour une soirée entre filles. Certes la semaine venait à peine de commencer, mais c'était déjà la bonne occasion de faire la fête et de s'amuser … les examens n'étaient par pour tout de suite donc pas de quoi s'enfermer chez soi devant un tas de bouquins qui rien qu'en les regardant vous donne un mal de crâne effrayant. C'est donc dans cette optique, celle de m'amuser et de passer une bonne soirée, que je rentrais chez moi après les cours. Me glissant dans un bain chaud, les écouteurs de mon Ipod aux oreilles, je fermais alors les yeux le temps de quelques minutes, profitant de cet instant de plénitude. J'avais bien l'intention de m'amuser ce soir et pour le coup j'espérais à ne pas devoir rentrer seule, j'avais peut-être rayer de ma vie l'opportunité de tomber sous le charme d'un homme, mais cela n'était pas pour autant que j'avais omis le fait de pouvoir prendre du bon temps en leur compagnie, bien au contraire. C'est donc aux alentours de vingt-heures trente que je quittais à nouveau mon appartement, mais cette fois-ci vêtue d'une tenue plus sexy que celle que j'avais porté durant toute la journée. J'arborais ainsi fièrement une robe noire bustier, moulant parfaitement les formes de mon corps, le tout niché sur des talons hauts qui me donnait une allure de femme fatale. Arrivant enfin devant le bar où mon amie m'avait donné rendez-vous, j'entrais dans celui-ci d'un pas décidé, lorsque à peine j'avais poussé la porte, je recevais un texto de mon amie, qui m'informait du fait qu'elle ne pourrait être présente, suite à une histoire de famille. Soupirant assez bruyamment, je me réfutais à devoir quitter les lieux, jusqu'au moment où mon regard se posa sur un jeune homme assis au comptoir du bar, un chapeau sur la tête. Souriant à cette vue, je revoyais finalement mon choix et optais pour une toute autre alternative. Remettant mes cheveux en place d'un geste typiquement féminin, je m'avançais alors doucement en sa direction, remarquant sur le passage le regard de plusieurs hommes présents dans la salle. Ma tenue semblait faire sensation, c'était plaisant à voir, même si certains regards n'étaient pas non plus tout à fait à mon goût. Arrivant finalement à la hauteur du brun ténébreux, je restais silencieuse et m'installer sur le tabouret juste à côté de lui. Cachant mon visage avec mes cheveux, je commandais un verre de vodka au serveur, pour ensuite me décider à prendre les choses en mains. « Je vois qu'on ne change pas ses habitudes … bon à savoir » Restant toujours mystérieuse cachée derrière ma chevelure, j'attrapais mon verre que je portais à ma bouche pour en boire une gorgée. Le reposant, je me tournais finalement en sa direction, lui faisant maintenant face. Ne pouvant m'empêcher de sourire brièvement, je mordais par la suite ma lèvre supérieur tout en plongeant mon regard dans le sien. Peut-être que le lapin que venait de me poser mon amie n'était pas une si mauvaise chose après tout.

Il n'est pas anodin dans la vie d'une femme que de se voir mise face à des choix plus ou moins difficiles à prendre. Je n'ai peut-être pas l'expérience d'une mère de famille, je n'ai peut-être pas la sagesse d'une grand-mère comblée par l'arrivée de nouveaux petits enfants au sein du cercle familial, mais j'ai tout de même acquis bien rapidement un degré de maturité certains. Du haut de mes vingts printemps, je suis aujourd'hui une jeune femme intelligente et tout à fait clairvoyante pour savoir ce que je désire réellement. Le moins que l'on puisse dire c'est que je sais ce que je désire et quiconque voudra me mettre des bâtons dans les roues, devrait se méfier de la manipulatrice, de la joueuse diabolique qui se cache en moi. Je pris réellement conscience du pouvoir que nous possédions nous les femmes au moment où j'ai quitté New York pour venir m'installer ici à Urbana il y a de ça environ deux ans. A mon arrivée ici, je fus livrée à moi même, finit la protection de ma mère et de sa capacité à toujours résoudre mes problèmes. Je devins rapidement indépendante et je dois avouer que mon instinct de survie fit rapidement son apparition. Nous les femmes, nous avons ce pouvoir ultime et inconsidéré, celui de pouvoir dicter notre monde. Les hommes sont qualifiés de sexe fort certes, mais que serait-il sans nous les femmes … rien. Nous sommes leurs piliers, nous sommes celles qui leur permettent de ne pas sombrer dans la décadence de leur piètre vie. Sans nous les hommes ne pourraient pas se vanter de réussir autant leurs vies, puisque si on ne se tuerait pas à la tâche pour leur facilité la vie, ils n'en serait que plus débordés. Enfin bref, tout ça pour dire qu'aujourd'hui j'ai bien compris que j'avais un pouvoir, une influence beaucoup plus importante que ce que les hommes veulent bien nous faire croire. Loin d'être une femme soumise et dépendante aux hommes, j'ai décidé à mon arrivée ici, dans cette petite ville, de prouver qu'ils étaient tous les mêmes. A savoir, prétentieux, orgueilleux, avare, ne pensant qu'avec leur entre jambe … car oui ceci n'est pas une simple légende, tous les hommes tels qu'ils soient, ont un gros point faible, leur addiction, leur faiblesse face à ce qui se rapporte au sex. C'est d'ailleurs de ce côté là que notre rôle à nous les femmes et le plus prononcée. Dieu nous a crée avec tout ce qu'il faut pour pouvoir faire succomber n'importe quel homme normalement bien constitué. C'est là que notre supériorité peut prendre le dessus, en jouant de la faiblesse des hommes. Avant déjà j'avais pu remarqué dans différentes situations que le fait d'être une femme et d'autant plus une charmante et séduisante jeune femme sans vouloir me vanter, avait ainsi le mérite de pouvoir me sortir de diverses situations plus ou moins cocasses. Par exemple, un jour alors que je venais de me faire arrêter pour un léger excès de vitesse, quand le policier arriva à la hauteur de ma fenêtre, il ne me fallut pas bien longtemps pour le convaincre subtilement en jouant de mes charmes pour ne pas me donner de contravention. Chose réussie puisque j'étais même venu à obtenir son numéro de téléphone … quand je vous dis que les hommes sont faibles, je vous avais prévenu.


La faiblesse des hommes étaient donc le point essentiel de la situation même de ce soir. En effet, lorsque j'avais aperçu ce beau brun, seul accoudé sur le bar j'avais tout de suite eu cette envie de découvrir s'il allait être aussi faible que les autres. D'autant plus que je l'avais rencontré il y a de ça quelques jours et qu'à première vue il n'avait pas tenu plus de trente seconde et pourtant à le voir à nouveau ici, j'avais envie de le tester à nouveau. Allez savoir pourquoi avec lui j'avais envie de jouer encore et encore, chose que d'habitude n'était pas de mise. Le rejoignant rapidement, je jouais la femme fatale en restant mystérieuse et d'autant plus intrigante. Rapidement alors il me démasqua, ce qui me rassura, il ne m'avait pas oublié ce qui me rassurait sur mon pouvoir de séduction. Souriant à ses premiers mots, j'enroulais une mèche de mes cheveux autour de mon doigt tout en l'écoutant poursuivre son discours, plongeant mon regard dans le sien, une fois qu'il eut terminé. « Parce qu'il y a eu un premier round à ton goût ? ce n'était qu'une mise en bouche pour moi … pour ce qui est de mon sujet préféré, comme la plupart et la majorité des hommes même, tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez, la prétention est une faiblesse non négligeable … » Gardant mon regard plongé dans le sien, j'attrapais mon verre, dont je vidais l'alcool qui restait au fond de celui-ci du bout des lèvres. Passant par la suite ma langue sur celles-ci, afin de récupérer les dernières saveurs de vodka, je repris mon discours d'une voix posé et suave. « Tu me sembles bien sûr de toi … tu penses surement que ton physique fort séduisant te permettra d'obtenir la plupart des filles de ce bar, peut-être, certainement même puisque la majorité d'entre elles sont inconscientes du pouvoir qu'elles détiennent … malheureusement pour toi cela n'est pas tout à fait mon cas, bien au contraire, je suis consciente de certaines choses qui pourraient te faire revoir ta façon d'aborder les femmes … » Je cherchais là à le déstabiliser, à le faire remettre en question afin qu'il soit d'autant plus déficient face à mon jeu. Profitant de cette impasse, dans un léger mouvement de tête me permettant de laisser mes cheveux dévoiler le creux de mon cou, je repris la parole tout en le défiant du regard. « Si tu veux avoir une chance d'en savoir un peu plus sur moi, tu devrais déjà commencer par m'offrir un verre … je t'ai connu plus généreux l'autre fois, les bonnes habitudes ont tendances à se perdre par ici, c'est désolant … »

Le jeu, l'un de mes passe temps favoris. En effet depuis aussi longtemps que je m'en souvienne j'ai toujours adoré jouer. Mais attention pas jouer dans le sens à m'amuser avec des barbies en plastique ou autre, non loin de là, mais plutôt le jeu dans son plus simple appareil, le jeu dans son état pur et si intense qu'il vous octroie un plaisir si puissant que vous ne pouvez plus vous en détacher, telle une drogue. Le jeu qui met en scène la manipulation, le mensonge, mais aussi la ruse et l'intelligence extrême. Que serait un bon joueur sans un détail d'intelligence … une cause perdue. C'est donc ainsi que depuis des années maintenant je suis devenue une redoutable joueuse ne laissant de place au hasard et à l'irréfléchie. Tout ce que j'entreprends quand je me mets à jouer et parfaitement pensé et réfléchie, même si je peux en laisser parfois paraître une toute autre impression, ce n'est simplement qu'un attrait de mon jeu. Paraître fragile, sensible, frêle et sans défense alors qu'au fond il n'existe pas de pire chasseuses que moi. Je prenais un malin plaisir à ainsi me jouer des autres, ce qui peut paraître malsain et incohérent pour certains peut-être, mais peu importe, j'aime jouer et ce n'est pas demain la veille que je m'arrêterais de prendre ainsi mon pied. D'ailleurs ce soir voilà que j'avais trouvé une nouvelle victime avec qui m'attarder et jouer, d'autant plus que celle-ci se trouvait être particulièrement coriace, ce qui m'apportait une jouissance d'autant plus extrême. Ma victime de ce soir n'était autre qu'un apollon au coeur semble t-il de plomb, qui semblait tout aussi joueur que moi, du moins en apparence. L'ayant rapidement rejoint, j'avais tout préféré commencer tout en douceur et ainsi débutait sur une note de mystère et de sensualité, mêlant une attitude hautaine et sexy à la fois. Puis étaient venus mes premiers mots qui s'étaient voulus tout aussi mystérieux et pleins d'énigmes. En joueuse invétérée j'avais même subtilement vider mon verre de vodka d'une vitesse déconcertante qui en aurait pâlir plus d'un. Ayant durant mon adolescence bu des litres et des litres de cet alcool au pouvoir si intense, aujourd'hui son effet sur moi en était que moindre, comme si mon corps avait réussi à établir un anticorps à l'effet de cet alcool afin de pouvoir au mieux me protéger, c'était peut-être le cas, ou bien peut-être simplement que les doses servis dans ses verres n'étaient pas à l'image des bouteilles que j'avais pu vider dans le passé. Enfin bref, tout ça pour dire que le jeu avait commencé et plus on avançait dans celui-ci plus mon envie d'aller plus loin se faisait ressentir. Gardant mon regard dans le sien je ne cessais d'essayer de percevoir la moindre de ses failles et à vrai dire à ce jeu là j'étais plutôt douée. D'ailleurs je remarquais rapidement que sa prétentieux venait lui aveugler certains points et notamment le pouvoir que certaines femmes pouvaient avoir sur lui. Pouvoir dont de mon côté j'étais consciente puisque il en était là même la base essentiel de mon jeu. Paraître fragile et naïve en apparence, mais en réalité être une véritable femme fatale dans mes actes. Cela pouvait faire peur à certains hommes, la majorité d'entre eux ayant peur de m'affronter, de ne pas savoir quoi faire face à moi ce qui était assez compréhensible, mainte fois j'avais rencontré des hommes qui à mes premières intrigues s'étaient enfuis en courant; par chance ce soir je semblais avoir trouvé un individu un peu plus coriace, qui semblait vouloir s'accrocher et ne pas faiblir aussi facilement, à mon plus grand plaisir. Entrant ainsi dans mon jeu, à peine avais-je fait entendre le fait qu'il ne s'était pas montré dès plus généreux ce soir, qu'il se lancer dans la gueule du loup sans réfléchir et venait à commander de nouveau verres. Souriant en le voyant faire, je fus rapidement rappeler à la réalité, quand la serveuse, une blonde peroxydée, à la poitrine malheureusement trop mal refaite pour faire naturelle vint à me lancer un regard qui semblait se vouloir meurtrier. Ne pouvant m'empêcher d'éclater de rire en la voyant agir ainsi, je ne pus me retenir plus longtemps. « C'est censé devoir me déstabiliser ton petit manège là ? … malheureusement pour toi il me faudra bien plus qu'un regard pour me faire flancher … tu ne mérites même pas l'attention de cet homme … quand on vient à se faire refaire la poitrine dans l'optique de plaire aux hommes c'est déjà être tombé bien bas … tu aurais du réfléchir avant de faire ça … maintenant tu ne seras plus qu'une poupée gonflable aux yeux des hommes … c'est réellement ce que tu voulais ? Je ne pense pas moi … » Ah certaines femmes peuvent se montrer aussi immatures et stupides que certains hommes. Venir à retoucher une partie de son corps dans le but d'attirer l'attention des hommes, quelle idée stupide et quelle perte de temps. Elle ne gagnera là qu'une image fausse d'elle même et une vision erronée de la chose … je vous l'avait dit, certains femmes ignorent leur pouvoir, en voilà la preuve. De mon côté je n'ai peut être pas la poitrine de pamela anderson mais ce n'est pas pour autant que je déplais à la gente masculine, tout est une question d'attitude, d'intelligence et de jeu … ah je vous jure, ça me désole de voir des femmes ainsi se rabaisser. Enfin bref, aussitôt mon discours terminé, la serveuse qui s'était jusque là montré poignante, disparue sans un mot après nous avoir posé nos verres sur le comptoir, comme quoi elle aurait peut-être du penser à se faire greffer des neurones au lieu de se faire gonfler la poitrine. Riant intérieurement à cette remarque je portais à nouveau mon attention vers le beau brun qui se trouvait à mes côtés. « Tu gagnes un point là … sans ça, comment pourrais-tu ramener une femme dans ton lit … et quand je parle de femmes, je parle d'une vraie femme et non pas d'une poupée gonflable sans cervelle que tu aurais pu avoir même sans un mot … » Passant une nouvelle fois ma langue sur mes lèvres afin de les humidifier, j'attrapais mon verre et le levait en la direction du spécimen en face de moi. « A notre rencontre ? à notre soirée ? je ne sais pas trop à quoi nous devrions trinquer … concernant ton interrogation tu as vu juste, je suis la reine de ce jeu et tant que je n'aurais pas décidé de te faire part des règles tu seras plus ou moins perdu, à moins que tu ne sois plus intelligent que tu ne veuilles le faire croire … » Croisant mon bras avec le sien pour venir à trinquer, j'approchais les lèvres de mon verre, en buvant rapidement une gorgée. Reposant mon verre, je m'approchais soudain dangereusement de ses lèvres pour finalement venir à lui susurrer quelques mots au creux de l'oreille. « Étant donné que je te connais plus que tu ne le crois Alexander, tu as droit toi aussi à en savoir un peu plus sur moi … Aria, je m'appelle Aria … ce sera tout pour le moment» Mes mots terminés, je venais à lui mordre le lobe de l'oreille avant de venir dans ma position initiale, face à lui, ne le quittant toujours pas du regard.